Comics

Assassin’s Creed Origins et Reflections, deux suites italiennes

Pour être franc on n’est pas un inconditionnel du genre. Que ce soit en jeux vidéo ou comics mais il ne faut jamais être fermé à toute découverte qui est agréable et pertinente, ce qui est le cas de Assassins’s Creed Origins paru chez Black River – Ubisoft. Pour mémoire et après avoir interrogé le web on apprend que Assassin’s Creed Origins est une série de comics qui a vu le jour en 2018 aux USA, adaptée bien sûr du jeu. Composée de quatre numéros écrits par Anne Toole et Anthony Del Col et au dessin P. J. Kaiowa, la série se déroule en l’an 30 avant J-C, à Rome. Mais en France on a fait plus fort, du deux en un avec tête bêche en retournant le bouquin Assassin’s Creed Origins d’un côté, de l’autre Assassin’s Creed Reflections de Ian Edginton au scénario et Valeria Favoccia pour le dessin. Une compilation en quelque sorte percutante. De la Rome antique à la Joconde ou la Chine, deux suites au départ italiennes.

Recto
Verso

On n’est pas perdu à Rome où Jules va être assassiné. Brutus, tu quoque mi fili pour les latinistes, est de la partie. En Égypte Cléopâtre a des soucis et Aya tueuse douée est pour la liberté des peuples. Donc un César en moins c’est tout bénéfice. On remonte ainsi aux origines de la confrérie des Assassins. Octavien veut destituer Cléopâtre qui se souvient d’Aya qui voulait mettre un terme à la folie de César avec l’aide de Brutus. Un avertissement avant la décision finale. Aya se souvient de son enfance à Alexandrie quand Marc-Antoine l’approche. Changement de décor avec Reflections, ordre du temple et confrérie des assassins, Amboise en France en 1519, Léonard est vieux et un visiteur ami va lui rappeler la Joconde, lui qui a eu une relation avec elle. Blessé elle l’a soignée, une femme de courage et de compassion. Il l’a revue quand Vinci travaillait pour Borgia et la peignait. Et c’est ce qui a provoqué son mystérieux sourire.

Plusieurs histoires en un seul tome. Avec Reflections on ira faire un tour en Chine avec Gengis Khan, chez les pirates des Caraïbes où on fait de la plongée et chez les Indiens. Des histoires courtes très divertissantes avec en arrière plan la volonté que la confrérie se serve de son passé. Le dessin est lui aussi carré, un bon moment sans prise de tête.

Assassin’s Creed Origins et Reflections, Black River Comics, 20,90 €

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