Avec Pigalle, 1950 (dont on a suivi toutes les étapes), Jean-Michel Arroyo évoque le Paris vibrant des années 50, celui de la Butte Montmartre, de ses cabarets, ses danseuses, ses gangsters et ses combines. Pour l’album, l’artiste adopte une palette de couleurs sépia et un dessin au lavis tout en nuances de brun. Un style élégant et rétro qui s’accorde parfaitement à l’ambiance de l’époque et donne corps à ce polar atypique signé Pierre Christin. Du Moulin-Rouge en passant par le Café de Flore ou encore le cinéma Gaumont-Palace, Arroyo avec Pigalle, 1950 revisite des lieux incontournables de Paris dans l’atmosphère des années 50, restituant leur splendeur de l’époque. Un charme indémodable se dégage ainsi de ses planches et ses illustrations originales, dont une soixantaine seront présentées dans l’exposition, ainsi que des originaux issus de ses albums de Buck Danny Classic.
Pour sa deuxième exposition à la galerie, Maël présente des originaux issus des quatre albums de sa série Notre Amérique, scénarisée par Kris. Cette saga démarre au lendemain de la Grande Guerre et explore les années 1920, au Mexique d’abord, puis aux États-Unis, aux côtés de Max et Julien, deux jeunes au destin brisé par la guerre. Après Entre les lignes et Notre Mère la guerre, Maël démontre une nouvelle fois l’étendue de son talent dans le genre historique, son registre de prédilection. Son style aisément reconnaissable, fait d’un trait élégant réalisé à la plume et d’une mise en couleurs à l’aquarelle, rend parfaitement le ton de ce récit haletant aux allures de western puis de polar. Maël a su trouver une variété de nuances dans sa palette de couleurs qui lui permet de créer de remarquables ambiances tout au long de la saga. Plus d’une centaine d’originaux de Notre Amérique seront présentés dans l’exposition, ainsi que des illustrations spécialement réalisées pour l’événement et des planches de la série Notre Mère la guerre.
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