Où l’on retrouve Margaux Motin en pleine interrogation existentielle pour un tome 2 du Printemps suivant. De quoi rêvent les jeunes filles devenues femmes, mères, provisoirement seules puis de nouveau en couples ? Après la pluie est une jolie balade bourrée de sentiments, de joies et de chagrins mais où le sourire refait surface dès qu’il le peut. Margaux Motin c’est aussi Pacco my love, je l’ai dans la peau, sauf qu’il y a de l’eau dans le gaz au bord de l’océan et dans la jolie maison très clean. Souvenirs de tendresse avec son papa que l’on soupçonne parti définitivement très loin dans le ciel, on est ému par ces pages intimes qui ressemblent beaucoup à celles que nous tournons tous dans la vie et c’est en cela que Margaux nous est proche.

Dans le jardin il y a Margotton et son papa chéri qui va déménager pour cause de séparation. Plus tard l’amour de Pacco est en berne. Elle essaye le grand jeu Margaux, repas, câlin mais échec. Alors le pire serait-il en vue ? Départ de l’homme qui gère l’informatique ? Panique à bord mais après la pluie vient le beau temps. Pas gagné, elle persiste mais fait pas le poids devant la console de jeux. De quoi elle a peur Margaux ? Bonne question alors un remplaçant vite fait ? Et Pacco for ever avec un potager en prime. Même si la vision des plantations, tomates ou fleurs n’est pas compatible.

Humour, sourire, simplicité, spontanéité, Margaux se laisse aller flanquée de sa fantôme favorite, elle ado avec un caractère trempé façon acier. Relou Pacco, pas faux quand même mais l’amour… De belles cases, une randonnée en forêt, bonheur évident qui prend le dessus. Le dessin, le scénario, découpage, ambiances, décors, tout est calé mine de rien, en souplesse et ça détend tout en parlant bien des choses de la vraie vie.

Le Printemps suivant, Tome 2, Après la pluie, Casterman, 22 €