Un jeune garçon Oliver, mignon, gentil, sympa, une famille recomposée, un collège, tout l’environnement classique US. Mais Oliver se découvre des super-pouvoirs sauf que il ne peut les exercer que pendant dix minutes ce qui ne lui laisse peu de temps pour jouer les Superman. E-Ratic a acquis ses lettres de noblesse et ce premier tome en français a un goût subtil et singulier qui change des sagas avec héros traditionnels. Kaare Andrews assure le tout avec Brian Reber aux couleurs. Le dessin est haut de gamme dans le genre.

Oliver est l’ado basique, une mère divorece qui vient de trouver un nouveau job qui l’oblige à déménager. Son grand frère Casper est une armoire à glace. Oliver sait que dix mùinutes par jour il peut faire des choses incroyables. Il dessine aussi et la jolie Kristen s’intéresse à lui. Au collège il va avoir les pires profs et se fait un copain Beej. Le collège est pour les gosses de cadres. Tout commence mal pour Oliver avec la prof Mme Tug. Pour toutes les filles Oliver est trop mignon. Sa mère s’aperçoit qu’elle s’est faite avoir pour son job et se retrouve sans un dollar avec un loyer à payer. Un curieux docteur prendrait bien Oliver comme stagiaire. Au collège le proviseur passe par la fenêtre remplacé d’autorité par le très antipathique Marquez qui va faire régner sa loi. Dehors un tremblement de terre va donner à Oliver l’occasion de se servir de ses pouvoirs provisoires. Mais il ya des témoins et une vidéo. Oliver serait un renaissant.

Dix minutes, pour sauver au besoin le onde, c’est peu. Même avec un docteur qui le forme et un costume de super-héros. Petite dose de sensualité érotique, Marquez cache bien son jeu, de l’action et d’excellents cadrages. De l’humour aussi pour cette très atypique série qui a un petit côté Retour vers le futur façon héros à mi-temps. Très agréable.

E-Ratic, Tome 1, Black River Comics, 17,90 €