La fin d’un cycle, celui de Julius dans le Troisième Testament scénarisé par Alex Alice (Le Château des Étoiles) et dessiné par Thimothée Montaigne. Il y a bien sûr un contexte très biblique dans le récit. Julius et Sar Ha Sarim, les Romains, la fin et la tragédie, la résurrection, le mélange est savoureux, finement écrit et bien mis en images.
Un rouleau de parchemin scellé de sept sceaux dont il ne connaît pas le contenu, c’est ce que Julius a ramené. Sar Ha Sarim, suivi par son peuple, a été libéré. Vainqueur, il envoie un émissaire à Rome et n’accepte aucune concession. Libérer la Judée est son seul but. Il prend Césarée mais en veut toujours plus. Le refus de l’offre de paix de Rome va accélérer sa perte et Julius le renie. Qu’est sera l’issue et le sort de Sar Ha Sarim ?
Car ce n’est pas fini. Il y aura un Julius livre V en 2016. Du souffle, de la grandeur et pourtant beaucoup d’humanité dans cette saga mystique et politique, historique. Une fiction mais qui interpelle : et si le Christ avait été un chef de guerre et avait affronté Rome ? Une simple question mais qui pourrait être à la base du récit d’Alex Alice. Thimothée Montaigne et François Lapierre aux couleurs ont transcendé l’histoire.
Le Troisième Testament, Julius IV, Glénat, 14,95 €
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