On avait abandonné, à la fin du premier tome, Eva devenue une sorte de revenant. Elle est enfermée au fond d’un sous-marin. Ceux qui vont aller réveiller la douce enfant ont des soucis à se faire. Dans ce tome 2 de Furya, Eva est devenue Aïva la dévoreuse d’âmes au service d’un trio de harpies sans pitié. Aïva va faire le ménage à bord du bateau des plongeurs qui sont venus la réveiller et voler son trésor hérité des nazis. Seul un bébé qui réveille ses instincts maternels trouvera grâce à ses yeux. Qui est Eva et qui est sa mère, son père ? On finit un peu par s’en douter.
Momifié et desséchée Aïva arrive en Europe. Pour le pire bien sûr de ceux qui la traque. Jean-Louis Fonteneau a mis le paquet côté gore, bien sanglant avec mutations diverses de Aïwa qui a un petit air de la momie de Rascar Capac dans Tintin. Le scénario ouvre des pistes, se relance mais toujours dans le violent même si on peut penser qu’Aïwa a encore un bon fond. Dessin de Simonacci qui colle au scénario avec cependant parfois un besoin de recadrage. On reste accroché à cette ambiance à faire des cauchemars et à ne plus mettre la tête sous l’eau.
Furya, Tome 2, La Créature, Glénat, 13,90 €
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