On se souvient que des enfants essayent de survivre dans un monde ravagé, dans les ruines d’une mégalopole après le Grand Effondrement. Des robots monstrueux qui on désobéi aux humains, éliminent toute forme de vie humaine à la surface de la Terre. S.A.M. est l’un de ces monstres d’acier, un androïde, et une curieuse relation va se nouer entre lui et Yann revenu après avoir servi de cobayes aux robots. Reste à tenter d’éliminer l’empire des machines, mais c’est plus que risqué. Un tome 4 en final et on va regretter de ne plus suivre Richard Marazano dans son récit et Shang Xiao dans son dessin très élancé, actif et percutant.
Des survivants qui savent où se cachent les robots qui les traquent. Une mission suicide car ils ont peu de chances de se sortir, si ils y pénètrent, du complexe industriel où ils se reproduisent. Mais il y a S.A.M. Yann dirige le groupe qui s’engouffre dans les souterrains et il leur raconte ce qu’il a vécu quand il était à la merci des robots qui veulent améliorer les humains. Mais avec de nombreux ratés et à quel prix. Des robots unités entraînent S.A.M. avec elles. Pour le suivre le chemin est difficile. Un robot géant pieuvre les attaque ce qui va permettre aux ados après sa destruction en l’escaladant de progresser. Le commando découvre un spectacle affreux qui leur donne la solution de ce que deviennent les humains et les animaux parqués par les machines.
Un épisode fort, les explications bien sûr de ce drame génétique et robotique, un suspense jusqu’à la fin, bien tenu, un dessin qui accentue l’angoisse, que va-t-il arriver à S.A.M. ? Un robot peut-il avoir des sentiments ? Une alerte pour les apprentis sorciers de tout poil et un récit d’aventure qui fonctionne parfaitement mais relativement classique.
S.A.M., Tome 4, Nous ne t’oublierons jamais, Dargaud, 16 €
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