Après un tome 1 où se faisait un ménage royal au sein de la Cour des Miracles, il va y avoir des conflits de succession. Sans oublier le vrai pouvoir royal de droit divin, celui pour l’époque de Louis XIV qui aimerait que sa capitale, Paris, redevienne aussi la sienne. Les gueux ont envahi Paris et y font leur loi mais il y a de l’eau dans le gaz. On déporte vers les Amériques et la fille d’Anacréon, la marquise, s’est fait la belle. Les policiers de Louis XIV ont décidé d’en finir. Stéphane Piatzszek raconte une histoire peu banale, pleine de fureur et Julien Maffre au dessin en dévoile les traits, les formes avec fougue.
La marquise, bandeau sur l’œil, est marquée au fer. Lors de son embarquement vers les colonies elle s’échappe en tuant un gardien. Ce que n’apprécie pas La Reynie qui veut en finir et détruire la Cour une bonne fois. Une patrouille est agressée et Anacréon est torturé pour qu’il dise comment on accède à la Cour des Miracles. La Marquise rejoint la Cour et demande de l’aide. Elle veut fortifier les lieux pour empêcher toute intrusion. Colbert à Versailles et de La Reynie préparent l’offensive. La Marquise va revendiquer le titre de reine de la Cour.
Il va y avoir un petit nouveau qui pointe le bout de son épée et de son arquebuse. Un certain Gabriel de Rohan dont le frère lui a comploté contre Louis XIV. Ce qui va lui couter sa tête. Mais ce De Rohan amoureux du silence va troubler sûrement la fête et encore plus si il rencontre dans un cachot le vieux Anacréon. Et c’est reparti avec une nouvelle donne sympathique mais sanglante. La révolte gronde, les cartes rebattues et Stéphane Piatzszek l’a mise joliment en musique dans cette saga en cinq volumes.
La Cour des Miracles, Tome 2, Vive la reine ! Soleil éditions, 15,50 €
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