Louis XVII, fils spirituel de Jodorowsky, nommé Asiamar dans les Chevaliers d’Héliopolis serait-il arrivé au bout de ses peines ? Après Napoléon Bonaparte, il va lui falloir rajeunir un brin et s’intéresser à ce qui se passe à Londres en 1888 où on éventre facilement les femmes seules. Une dernière étape initiatique qui devrait lui permettre d’accéder aux secret des Chevaliers sous le crayon de Jérémy et l’imagination débordante d’Alejandro Jodorowsky.
A Londres on tue les prostituées mais qui et pourquoi ? Jack l’éventreur fait la une. A la nouvelle Héliopolis, on prépare Asiamar devenu un vieillard à une cure de rajeunissement. Il doit boire un élixir alchimique sous la surveillance de Beto le gorille et vivre 1000 ans mais ce n’est pas sans danger. Redevenu un jeune homme il accède à la table ronde des chevaliers d’Héliopolis où se dévoile Fuxi, en réalité originaire de Sirius. C’est lui et ses frères qui ont apporté la civilisation sur Terre. Les Chevaliers d’Héliopolis aurait-il été formés pour échapper à la planète ou pour la sauver ? Pas content Asiamar se rebelle et les chevaliers l’affrontent. Mais Fuxi admire sa sincérité. Asiamar va avoir un rôle important à jouer pour la suite.
Direction Londres et la chasse au tueur que sa face féminine pourra attirer. On n’en dit pas plus sur cette affaire tortueuse à grand spectacle qui s’appuie sur des rebondissements et des sentiments divers. Le fils de Louis XVI va finir par regretter le Temple. On rapproche les destins et les fils se renouent sous une trame fantastique dans la tradition Jodorowsky à laquelle il ajoute une pointe de philosophie sur l’avenir du monde. Des très belles scènes pour une série séduisante.
Les Chevaliers d’Héliopolis, Tome 4, Citrinitas, l’œuvre au jaune, Glénat, 14,50 €
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