Une famille de perturbé des neurones, style Addams mais en plus fantomatique, même si le papa aimerait bien retrouver une vie normale. October Faction ouvre la porte des ténèbres sur quatre personnages atypiques nés de l’imagination de Steve Nils et Damien Worm. Le couple faisait la peau des monstres, et comme on ne se refait pas, leur destin revient frapper à leur porte. Leurs enfants sont du même tabac. Une ambiance très accueillante et légèrement, agréablement perturbante pour des débuts engageants et prometteurs. Netflix a adapté la BD pour la TV.
Il enseigne à la Fac, Frederick Allan, où vient lui faire un petit bonjour son ex-associé, Lucas, avec qui il faisait la chasse aux monstres. Son fils, Geoff, lit dans les esprits et perçoit les fantômes qui entourent chacun de nous. Comme Philip qui a tué ses copains dans un accident de voiture. Faut pas l’agacer, Geoff, ou il annonce la couleur. Lucas est venu parler à son ami de sa femme, Deloris, et il est sur la piste d’un vampire romancier. Il a vu Deloris avec un autre homme qui lui a donné une clé. La fille, Vivian, voit comment les humains deviendront plus tard. Au manoir où ils habitent, Sanders le majordome règle le quotidien. Mais Vivian et son frère abusent de leurs pouvoirs quand ils apprennent soudain que leur mère a été agressée.
La machine se met en route. On découvre les cadavres dans le placard, qui est vraiment Lucas, des secrets de famille. Qu’il vaut mieux aussi ne pas faire d’invocations à la maison. Un scénario très ouvert, malicieux, sur un dessin qui fonctionne pour l’horrible mais aussi pour faire passer un graphisme élaboré, de haut vol. Qu’a fait Madame Allan avec sa clé ? Qui est le dangereux Merle Cope ? Faut pas trop le chercher Frederick. Au total du cousu main, bien conçu et réjouissante, avec une pointe d’humour. On attend la suite d’une série qui a marqué des points dès ses débuts.
October Faction, Tome 1, Delcourt Comics, 15,95 €
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