Il vient lui aussi de la Sérénissime, comme Mausart, le beau brun qui va sauver le roi Louis XV. On a découvert comment dans le tome 1, Viravolta, surnommé l’Orchidée noire, prend du service à la cour sur un scénario d’Arnaud Delalande et le dessin d’Eric Lambert. Un agent très secret qui va avoir du pain sur la planche à une époque où les relations diplomatiques sont complexes et versatiles. Mais l’Orchidée noire a plus d’un tour dans ses pétales. Classique, bien, cadré sur la Grande Histoire avec une reconstitution minutieuse du temps.
Une partie de carte dangereuse où qui perd gagne, Viravolta a mis les pieds dans un nid de scorpion. Poison et antidote pour le vainqueur. Alors qu’à Versailles, on s’inquiète des relations entre la Russie, l’Autriche à laquelle on va associer Viravolta pour cause de renseignements. Et il tombe dans le piège de la partie de cartes truquée, mortelle. Qui est l’Homme en rouge ? Viravolta joue, impair et gagne. Destination Varsovie, avec De Broglie, après une rencontre avec un certain Giacomo C., Casanova bien sûr, dans les jardins de Versailles. Pas très chaleureux De Broglie mais il doit faire avec Viravolta présenté à Marie-Thérèse d’Autriche qui se prépare à attaquer la Prusse. Sur les conseils de Viravolta.
Des duels, des traquenards et un Viravolta charmeur mais à l’épée mortelle. Du grand spectacle très série ou film des années soixante, Cartouche, Jean Marais. Avec aussi du sentiment car l’Orchidée Noire sait être tendre, parfois. Une histoire complète par album. Le duo Eric Lambert et Arnaud Delalande ont mis en route un héros qui n’est pas sans rappeler aussi un certain Nicholas Le Floch, on l’a déjà dit.
Viravolta, Tome 2, Dans le secret du roi, Glénat, 13,90 €
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