Des bons et des méchants dragons, trois femmes qui ont besoin de ces chevaux de feu cornus, on retrouve avec plaisir cet environnement fantasque et bien ficelé par jean-Pierre Pécau sous le dessin de Léo Pilipovic et Lajos Farkas. Un ordre féminin et politique qui se sert des dragons depuis la création des temps, Vinci qui fait de la figuration, voici une façon de réécrire l’Histoire une fois de plus mais avec de l’idée dans un Moyen Age violent mais très coloré. L’aventure est à nouveau bien lancée dans ce Dernier Dragon.
Les Drac ont envoyé une sorcière pour empoisonner César Borgia mais De Vinci veille. Il connait l’histoire des dragons et a rédigé un codex pour Borgia, fils du pape. On y parle aussi de la dragonite extraite du cerveau du dragon. Elle vaut une fortune et a des pouvoirs incroyables. On cherche toujours l’œuf de dragon volé qui pourrait être au Levant, à Acre. Stalo, ex dragonnière qui perdu sa monture veut aborder les 5 Terres pour tenter de retrouver son honneur. Umas arrive sur son dragon dans le dernier fief de l’ordre des Dragons. La guerre ravage la région. Au Krak des chevaliers, un dragon dirigé du sol assaille la garnison. Umas doit aller essayer de le détruire.
Une fresque à grand spectacle servie par le dessin de Pilipovic et Farkas. L’histoire est classique même si l’ambiance dragon emporte le rythme du récit. Les personnages sont attachants ou haïssables. Encore que même la méchante a du charme. Pécau sait tirer les bonnes ficelles. Un univers qui séduit depuis le début. Et des amazones en prime, on se laisse emporter sans façon dans les sables mystérieux et dangereux d’Égypte.
Le Dernier Dragon, Tome 2, Les cryptes de Dendérah, Delcourt, 14,95 €
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