Le Japon médiéval est le cadre de cette nouvelle série signée par David Chauvel au scénario et Roberto Ali au dessin. Combats de sabre, batailles, complots et quête d’un couple uni par le hasard pour aller chercher le mythique Masque aux mille larmes. Sans lui, jamais la belle Sadakio ne pourra ramener à la vie son fiancé, aller le chercher dans le monde des morts. Une ambiance à la fois « sabre » et historique, classique en costumes parfaitement reconstituée. L’intrigue est intéressante, bien construite le tout rendu d’un trait très efficace par Roberto Ali (Sept nains), plein de souffle et d’émotion. Sortie le 23 août 2019.
Sur le champ de bataille de Mizushiro, les cadavres à détrousser s’entassent. Masamura est l’un des détrousseurs quand une jeune femme très belle, Sadakio, demande qu’on l’aide à emmener au village le corps de son fiancé. En paiement, elle s’offrira au candidat. Masamura se propose mais refuse ensuite son offre. Elle confie à Masamura qu’elle veut aller chercher le masque aux mille larmes, seul moyen de ramener son aimé à la vie. Masamura la suit et lui évite de mourir empoisonnée par une eau croupie. La jeune femme lui raconte la légende du masque et comment il a été créé. Mais pour le récupérer il faut aller dans la cité où il est farouchement gardé et réussir à pénétrer dans la sanctuaire.
Bien sur le voleur Masamura n’est pas vraiment celui qu’il parait être. Pour les beaux yeux de Sadakio, il va retrouver ses vieux réflexes. Le couple a une longue marche avant d’atteindre son but, le château de Takedo, où rien ne va être facile évidemment. Une histoire de passion, double, celle pour le fiancé à ressusciter et celle du jeune homme pour la fiancée. Astucieux et dans un cadre qui marque le lecteur.
Le Masque aux mille larmes, Tome 1, La Mort marche avec moi, Dargaud, 14,99 €
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