Une femme blanche chez les Peaux-Rouges qui abandonne sa vie aisée pour aller peindre celle au quotidien des Indiens des Plaines. Autant dire que c’est un cas la jolie blonde et dans ce tome 2 du Sentier de la guerre, Diane va avoir quelques tracas. De plus, elle a un gros faible pour le neveu de Sitting Bull qui a une vision assez réductrice du rôle de la femme indienne ou pas. Si on y ajoute un certain colonel Custer, on se doute que le scénario écrit par Marc Bourgne va rapidement déraper vers une ambiance à la Little Big Horn. Au dessin bien posé, on a Didier Pagot pour une fresque romanesque et historique sur la fin des grandes tribus indiennes exterminées par l’homme blanc.
1873, Diane est à Fort Buford avec le bébé de Mornig Leaf qu’elle a sauvé. Elle vit chez Dominic « Missouri », un pisteur. Arrive Red Leaf, amant de Diane et neveu de Sitting Bull, père de l’enfant. Il prévient Diane que les Indiens vont attaquer le fort mais Dominic et des hommes armées débarquent. Ils font prisonnier Morning Leaf. Dominic emprisonne Diane pour la protéger. Elle lui avoue qu’une attaque est programmée. Comment aider Morning Leaf ?
Assez classique le scénario qui repose sur l’aventure atypique d’un blanche en tribu indienne comme on va le voir avec précisions dans ce tome 2 très mouvementé. On y découvre les coutumes indiennes. Un petit côté Plume aux vents ? Bourgne sait faire monter la pression. Il y a aussi la volonté affirmée de chasser les Indiens par tous les moyens de leur terres. L’action rebondit pour préparer un tome 3 tout autant nerveux que ce tome 2 au dessin efficace et bien construit.
Le Sentier de la guerre, Tome 2, Paha Sapa, Glénat, 13,90 €
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