Toujours là l’homme de l’espace rescapé de la banquise. Adolf et Henrich Himmler aussi en cette uchronie qui en est à son quinzième épisode. Wunderwaffen continue sur sa lancée et tout le suspense réside dans ce que sera la conclusion. Qui va gagner la partie ou, on ne sait jamais, y-aurait-il une suite ? Reste que, comme on le dit depuis quelques tomes, il faudrait en finir. On progresse à pas comptés et cette fois encore le scénario aurait tendance à déraper vers des faits très violents si ce n’est utilisant les pires atrocités abominables commises vraiment par le régime nazi. Donc une situation très ambiguë pour des lecteurs peu avertis.
1947, Adolf se refait une santé grâce au visiteur qui va avoir des exigences de nourriture pour pouvoir repartir dans les étoiles. En contre partie, il laissera aux nazis l’arme Thor et un champ de force. C’est à Auschwitz qu’il déclare pouvoir trouver ce qu’il cherche. Murnau continue à se poser des questions. Le visiteur lui avoue qu’il risque d’être choqué. A Londres, Bergier retrouve De Gaulle au moment où Churchill est manqué de peu par un V2. Bergier a une idée pour réussir un bombardement atomique sur l’Allemagne. Les Allemands pensent eux à un kamikaze sur une arme capable de raser New-York. Et Murnau tente d’en savoir plus.
On l’a dit. On progresse lentement. Ce qui prévaut sont les scènes aériennes et les avions fantasmés la plupart par les auteurs, Nolane et Maza. Le visiteur ressemble de plus en plus à Belphégor revisité par Dark Vador. C’est plus la curiosité qui pousse à lire ce tome 15. On est embarqué dans un Wunderwaffen qui a un peu de mal en fin de course.
Wunderwaffen, Tome 15, Opération Gomorrhe, Soleil, 14,50 €
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