Et c’est reparti. Après Defcon one, Buck Danny, Tumbler et Sonny vont une fois encore sauver la planète, sans prendre une ride, ce qui est bien normal. Mais ne voilà-t-il pas que notre pilote préféré aurait un coeur d’artichaut et qu’il va l’offrir sur un plateau à un top model soviétique reconvertie dans la biologie virale ? Danny in love, c’est pour ce Vostok ne répond plus signé bien sûr par Fred Zumbiehl au scénario et Gil Formosa au dessin, premier volume d’un diptyque qui revient sur les terres de NC-22654 qui ne répondait pas non plus. De la neige et de la glace avec, en prime, un virus qui fait passer la peste pour une aimable plaisanterie. Sans oublier Lady X, brune sauvage et ténébreuse, qui pourrait bien être jalouse qu’on lui pique son Buck chéri. Allez savoir.
L’antarctique, des F-35 à décollage vertical, Danny et ses copains doivent décoller du porte-avions pour les tester. Ce qui n’enchante pas Sonny. Objectif rejoindre le Charles de Gaulle en survolant l’Antarctique. Mais en Nouvelle Zélande, Lady X monte un commando dont la mission risque fort de couper la route de Danny qui a pris son envol avec ses équipiers. Sonny a un problème mais sauve son avion et se pose sur la base Admundsen-Scott. Où se trouve une ravissante virologiste russe, Natalya, en transit pour la base de Vostok. On y a percé un trou dans la glace et atteint de eaux inviolées depuis des millions d’années. Choc thermique pour Sonny mais surtout pour Buck qui se prend pour le loup de Tex Avery et assiste avec la belle à une aurore boréale. Soudain un SOS est émis par Vostok où est repartie Natalya. Tumbler a regagné le porte-avions sur lequel débarque une équipe de barbouzes US pas de bonne humeur et un brin idiots. Buck et Sonny se posent près de Vostok en flammes. Quand ils redécollent ils tombent sur le quadrimoteur piloté par Lady X.
On se doute bien qu’il n’y a pas de fumée sans feu, ni de Lady X sans coup tordu. Elle est douée la méchante et dégomme à coups de 45 un F-35. Faut le faire. Tout s’accélère et Buck va avoir des sueurs froides pour sa douce et tendre. On va aussi douter de ses capacités à l’éternel colonel. Il a mis la dose, c’est le cas de le dire, Fred Zumbiehl. Le scénario se cherche un peu et simplifie parfois allègrement les situations, merci le hasard ou bravo au posé de l’Antonov sur le Charles de Gaulle. A part ça, avec sa jolie toque en fourrure, Natalya est presque une sainte. De beaux avions et des vues aériennes bien faites, on ne crie pas au miracle mais distrayant quand même. Et que va-t-il arriver à Buck Danny amoureux ?
Buck Danny, Tome 56, Vostok ne répond plus, Éditions Dupuis, 12,50 €
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