Le premier tome avait immédiatement séduit. La Boîte à musique, pré-publié dans Spirou, avait permis de découvrir un monde enchanté, souriant mais parfois inquiétant. Nola est une petite fille dont la maman disparue avait un secret, le monde de Pandorient caché dans une boîte à musique, sorte de boule magique, où elle a pu faire un voyage initiatique. Revenue, elle n’a plus qu’une idée en tête, y retourner. C’est Gijé au dessin et Carbone au scénario bien sûr (et pas le contraire évidemment, désolé) qui sont les maîtres du jeu. Le tome 2, Le secret de Cyprien, confirme toutes les qualités de cette série jeunesse aux valeurs pas si neutres que ça.
C’est décidé. Nola repart à Pandorient même si sa copine Mathilda, amie de sa maman qu’elle recevait là-ba, lui a dit que cela pouvait être dangereux. Mais arrivé sur place, on la regarde bizarrement. Elle se sent en danger. Nola et Igor vont la mettre à l’abri. Tout le pays assiste à la parade du roi Hectorian Ier. Grâce à Anton, Nola peut s’asperger de poudre de camouflage et passer inaperçu. Il faut en remettre souvent. Tous suivent Anton qui les fait traverser des passages magiques pour accéder à un curieux jardin. On lui a volé un pied-de-cochon et bien d’autres plantes dont certaines comme la gentilbulbe peut croquer une main. Le voleur, c’est Cyprien, le fils d’Anton, que des élèves de classe font chanter et rackettent. Mais pourquoi veulent-ils ces plantes ? Anton demande aussi à Nola de protéger Pandorient de toutes intrusions. Le cortège du roi est annoncé.
Un petit suspense, un attentat, Nola héroïne qui doit dissimuler son appartenance au monde extérieur, des décors superbes et une ambiance éclatante, mais le secret de Nola est peut-être éventé. Ce qui va ouvrir les prochains épisodes vers de nouvelles aventures à Pandorient. Tout en conservant au récit des thèmes actuels comme le racket ou attentats. Sans oublier la part poétique et souriante obligatoire, bien menée sur de très beaux dessins.
La Boîte à musique, Tome 2, Le Secret de Cyprien, Dupuis, 12,50 €
Madame, Monsieur,
Je tiens juste à signaler que dans le premier paragraphe de votre article, vous avez inversé la scénariste et le dessinateur 😉
C’est corrigé merci ! 🙂