La saga d’une famille qui a été parmi les premières à se lancer dans l’aéronautique, Les Champs d’Azur en sont au tome 4 et, si l’on peut dire, les choses sérieuses commencent. Théo Fayard, héros de la série, est pilote de chasse en cette année 1916 qui vit les vrais débuts de l’aviation de guerre pendant la bataille de Verdun. Il rencontre son ami André Joliot dans les tranchées et les deux hommes reviennent sur les évènements qui ont marqué leur vie en particulier les aventures de Théo en 1914 dans les Balkans.
Amoureux de Maureen Lowell, son associée, Théo veut se marier avec elle et redoute que l’on retrouve son mari disparu en Turquie. Les deux intrigues se mélangent : la recherche du mari fantôme qui empêche l’union des deux amants et les progrès des avions de chasse auxquels participent Théo. Le tout dans un ballet de combat aérien que maîtrise tout à fait Luc Brahy avec un luxe de détails qui apporte au réalisme de la série. Bien sûr le scénario est à l’image de son auteur, Frank Giroud, très mouvementé, à rebondissements, et fin ouverte. A savoir ce qui peut suivre ? A voir car avec Giroud toutes les (bonnes) surprises sont possibles. Un album qui peut presque se lire seul.
Les Champs d’Azur, Tome 4, Sarabande à la Turque, Glénat, 13,90 €
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