Il continue ses basses œuvres le justicier de la nuit. Mais c’est sa peau qui est au bout des cadavres qu’il doit obligatoirement accumuler. Il a en effet passé un pacte avec le diable à la suite d’un suicide manqué. Même si il a l’impression que Satan l’a oublié, il ne va pas tarder à avoir de ses nouvelles, histoire de le rendre encore plus schizophrène. Il a un grain Dylan, faut bien le dire. Si c’était de famille ? Un comics de Ed Brubaker et de Sean Phillips qui sort de l’ordinaire. Depuis le début, il se bonifie de plus en plus. Dans ce tome 3 de Kill or be killed, on va s’apercevoir qu’il n’y a pas de fumée sans feu.
Flash-back, Dylan capuche sur la tête descend des truands de la maffia russe. Il est devenu un tueur froid et méthodique. Dans un dessin fait par son père il a retrouvé trace du démon qui le hante. Pourtant Dylan avait décidé d’arrêter. Il voit un psy, envoie des lettres aux journaux pour dire stop. Et puis il y a la belle Kira à qui il se confie sur les peintures de son père. Dans deux autres dessins le démon est encore là. Déguisé en Nixon pour un bal masqué il découvre qu’un Russe s’intéresse à Kira et à lui. Il le tue et remonte la piste. Il a sauvé Kira mais cette fois c’est une maffia entière à laquelle il s’attaque. Il sait le nom du grand chef et Tino, autre Russe maffieux, lui donne des renseignements contre sa vie. Mais Dylan le tue sans pitié.
Dylan revient en fait à ses origines qui sont, peut-être, la clé de ses ennuis. Sa mère lui donne des pistes dont la mort de son demi-frère. Alors que va-t-il se passer dans le tome 4, dernier de la série ? La tension monte, les pions se mettent en place sur l’échiquier. Pas si net que ça Dylan, et si il voyait des renards, inventant des démons qui n’existent pas ? Un thriller implacable, une intrigue minutieusement élaborée, un plaisir tout noir.
Kill or be killed, Tome 3, Delcourt, 16,50 €
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