Il n’avait rien demandé Fei Wong et surtout pas lui, le Chinois, de devenir esclave vendu à un sultan et sous la houlette d’un européen, Janus qui va le former à devenir un mamelouk châtré. Dans ce tome 2 le duo va faire cause commune et s’évader. Fei veut à tout prix rentrer chez lui. Michaël Le Galli est au scénario de cette Odyssée de Fei Wong, dessinée par Cristiano Crescenzi. Une épopée romanesque et d’action assez bien menée avec des héros paumés dans l’univers de ce XVe siècle où les empires éclatent ou se recomposent.
Janus est pris au piège et se retrouve accusé du meurtre de Faraj par son vieil ennemi Khalil. Il réussit à s’enfuir et à rejoindre Fei qu’il oblige à partir pour Chypre avec Jin sinon il deviendra eunuque. Fei veut à tout prix rentrer en Chine retrouver son épouse. Mais ni Jin, ni Janus ne le rejoignent comme prévu. Des gardes l’interceptent mais Janus arrive enfin et s’enfuit avec lui. Un bateau vénitien doit les emporter mais le sultan a lancé ses troupes à leurs trousses. En mer Fei raconte à Janus comment son bateau avait été pris dans une tempête. Mais ce n’est pas à Chypre qu’ils arrivent mais à Venise. En réalité c’est Asiyah qui avait tout préparé. Janus reconnaît à Venise un de ses amis.
Un récit moins fort que le tome 1, un peu entortillé où les intrigues se chevauchent, apparaissent et tentent de relancer l’action. Le personnage de Janus finit par prendre la pas sur celui de Fei. On complique le débat par cet épisode vénitien qui se termine par une nouvelle piste à découvrir dans le prochain tome, le troisième qui va clôturer le cycle.
L’Odyssée de Fei Wong, Tome 2, Les Seigneurs de la nuit, Glénat, 14,50 €
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