Cosmik Roger est un gros nul. Au moins avec les femmes. Tout bon lecteur de Fluide Glacial sait que ce Valérian du pauvre est une tâche, un explorateur de planètes pour sauver l’espèce humaine qui depuis lui sont toutes interdites, un alcoolique primaire, un plouc.
En rassemblant dans un album (le 7e de la série) les aventures sentimentales de Cosmik Roger il y a de quoi s’inquiéter sur l’avenir de l’humanité et de la galaxie. Même le génie du vin, un gentil, Alavin, ne pourra rien pour lui. C’est vrai que Cosmik il avait commencé jeune côté débile. Son vocabulaire est limité, sa psychologie est celle d’une huitre et il ne tient pas le pinard. Il sera aussi amoureux d’une femme langouste. C’est dire.
Enfin il a quand même une qualité Cosmik Roger. Il est à mourir de rire. Pas trop vite quand même. On aimerait bien en profiter encore longtemps. Julien et Mo/CDM, ses papas, lui ont tout donné. Leur humour, leur joie de vivre, leur sens inné de la répartie, leur charme, tout. En plus comme le jour où ils l’ont enfanté ils avaient du avoir un dîner de bouclage de Fluide un brin arrosé, il a hérité d’une dose de vapeurs diverses qui lui ont liquéfié le cerveau. Un humour vache, déjanté, il en serait presque émouvant le Roger dans sa combinaison.
Cosmik Roger et les femmes, Tome 7, Fluide Glacial, 10,80 €
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