Pris aux piège les explorateurs. Ils recherchaient des survivants, ceux des vaisseaux perdus dans l’espace avec leurs colons endormis dans leurs sarcophages. Ils trouvent Clarence qui a dormi 123 ans dans son caisson. Mais ils vont aussi se faire capturer par un autre survivant et là les ennuis commence dans ce tome 2 de Colonisation signé par au scénario Denis-Pierre Filippi et au dessin Vincenzo Cucca. Rien ne se perd dans l’espace. Un space opera qui se complique.
William qui a capturé Milla et Clarence raconte comment il en est arrivé là et surtout comment lui et d’autres ont survécu. Leur nef naviguait depuis un siècle quand elle est tombée en panne. Ils ont dû s’organiser. Milla lui raconte, elle, comment des ET les Atils ont apporté leur technologie qui a permis aux Terriens de voyager sans désormais envoyer des navettes chargées de colons. Mais on a envoyé des équipes pour les retrouver. Et Clarence est devenu un cobaye pour découvrir qui sont les écumeurs qui pillent les nefs. William continue à expliquer aux deux jeunes agents la façon dont ils ont pu survivre. Toute nourriture était bonne alors que les morts s’accumulaient. Arrivé sur une planète hostile où il n’y avait pas de nourriture, il avait bien fallu considérer que les sarcophages étaient des réserves possibles.
Un mélange parfois un peu complexe, on l’avait déjà dit pour le tome 1, de science-fiction, d’horreur et de grand spectacle par contre bien assumé sur le plan graphique. L’idée générale de cette colonisation qui dérape malgré elle est innovante comme aussi ces explorateurs novices qui tombent pour leur dernier test sur un cas de figure compliqué. Fin du premier épisode. A suivre sûrement mais en ordonnant mieux le débat.
Colonisation, Tome 2, Perdition, Glénat, 13,90 €
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