Il va envahir le grand écran Spirou, on le sait, le 21 février sauf erreur. Et donc voici un album en avant-première qui surfe sur l’évènement, Le Triomphe de Zorglub, signé par Olivier Bocquet et Brice Cossu son efficace complice de Frnck auquel est venu s’ajouter pour l’occasion au dessin Alexis Sentenac. On ne revient pas sur le vrai film pas encore sorti. Mais autant dire que cet album avec tous les célèbres protagonistes confronté à la réalisation d’un film au scénario librement inspiré du long-métrage est pour le moins déconcertant à plus d’un niveau.
Il passe un casting Fantasio pour être le comte de Champignac. Et il n’est pas doué. Viré, il remet son célèbre blazer et s’aperçoit qu’il a du ventre. Quand il apprend à Spirou qu’un film se prépare pour raconter leurs aventures ce dernier appelle la production qui est persuadée que Fantasio est mort. A bord de la Turbotraction ils se précipitent aux studios et rencontrent le producteur qui est le sosie de Zorglub. Un caractère le garçon. Le réalisateur prend Spip pour une belette et Seccotine leur passe le scénario. Spirou et Fantasio se rendent compte que leur image en prend un sacré coup. Direction le désert où Spirou rencontre l’acteur qui va jouer son rôle et lui ressemble comme un frère. Seccotine ne veut pas jouer dévêtue. Revenus en Europe Champignac a disparu. Mais quel est l’objectif réel du film ?
On comprend vite que Zorglub veut toujours être le maître du monde. On tourne un peu en rond en particulier sur le plan graphique. Idem pour tout ce qui se passe dans cet album qui à la limite n’a pas vraiment de logique au fil des gags si ce n’est d’être une sorte de complément sur papier à la sortie du film. Un petit côté commercial en diable et pas vraiment affiné. Aux lecteurs de juger. Dommage.
Spirou et Fantasio, Le Triomphe de Zorglub, Dupuis, 12 €
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