Ils sont perdus dans l’espace tout ces colons endormis dans leurs sarcophages. Mais on essaye quand même de récupérer ceux qui peuvent l’être avec des équipes d’intervention qui fouillent des carcasses des vaisseaux à la dérive. Surpopulation donc exode, c’est le thème de cette série dont le premier tome assure la mise en place et ouvre la voie à un héros atypique. Le scénario est de Denis-Pierre Filippi, le dessin de Vincenzo Cucca bien travaillé. On a en prime des ET sympas ou pas mais au total un space opéra musclé dont le tome 2 sortira en avril.
Les vaisseaux chargés de colons perdus dans l’espace sont la cible des écumeurs qui veulent vendre les épaves au marché noir. Des équipes formées par l’Agence doivent les en empêcher. A bord de la navette d’exploration ils vont entrer dans une nef mais ce sont des novices qui passent un test final grandeur nature. A bord ils trouvent un survivant dont le dernier souvenir est d’avoir été attaqué dans la jungle où il vivait en famille. Remis sur pied il faut à tout prix le ramener car c’est un cas qui a résisté à un virus. Aidée par un Atil, issu d’une civilisation d’extra-terrestres, le commando réussit un passage spatio-temporel avec le naufragé, Clarence Sternis qui a dormi 123 ans dans son caisson. Mais il y a de la tension dans l’air parmi l’équipe des sauveteurs. En retrouvant un autre vaisseau qui avait commencé un processus de colonisation ils vont être pris au piège d’un étrange survivant.
Un peu d’horreur, de la SF, du fantastique, un scénario qu’il faut bien suivre de près au risque de se perdre un peu dans les étoiles mais une équipe sympathique bien mise en scène avec chaque personnage à la psychologie affirmée. On adhère au côté série B distrayant et au combat entre méchants Écumeurs et l’Agence. Encore que ce n’est peut-être pas aussi simple. On aurait aimé aussi que le dessin de Cucca soit plus expansif en place de temps en temps sur des cases plus grandes.
Colonisation, Tome 1, Les Naufragés de l’espace, Glénat, 13,90 €
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