Elle a des couettes, des mèches colorées, un corps tout blanc et un sacré caractère. Harley Quinn aurait pu mieux tourner, psychiatre spécialisée dans les grands méchants dont le Joker qui en fera sa créature avant qu’elle ne réagisse. Elle de retour dans son justaucorps, la belle mais pas ingénue Harley Quinn qui a sous sa coupe Coney Island et ses artistes un peu spéciaux. Un premier tome où il y a du zombie dans l’air nourri à l’extra-terrestre. Jimmy Palmiotti et Amanda Conner sont au scénario. Chad Hardin et John Timms sont au dessin. Une courte présentation en ouverture et des portraits des principaux personnages aident pour les néophytes en comics à bien situer l’action. Et il y en a dans cet album rebirth qui déménage gaiement.
Il se balade tranquille dans l’espace et s’écrase sur la Terre, à la campagne. Comme il est un gentil il veut passer inaperçu et il prend l’aspect d’une vache. Et finit à l’abattoir débité en steak l’extra-terrestre. Tous ceux qui vont en avaler une bouchée se transforment en zombies dévorant à leur tour les pauvres humains. Ce qui ne plait pas du tout à Harley Quinn et ses copains. Walking Dead façon hamburger et saucisses. Mais ce n’est pas un virus donc tout ceci finira certes dans un bain de sang mais bien. Poison Ivy a sauvé la mise à sa copine Harley mais Freddy a eu le bras sectionné pendant les combats. On lui a greffé celui d’un exhibitionniste notoire. Tout ce joyeux monde est bloqué à la maison tant qu’il y aura des zombies mais la nourriture manque. Harley décide de partir en expédition dans les tunnels qui passent sous l’attraction du musée de cire de Madame Macabre. Personne ne sait où ils vont vraiment. Et les parents du E.T sont bien décidés à retrouver leur fils. Vivant et si possible entier quitte à avoir des solutions de rechange.
Une saine décontraction avec cette Harley Quinn, punky, sympa et pas compliquée des neurones. Ses aventures sont toujours teintées d’humour. Elle suscite les passions. Elle affronte même les cavaliers de l’apocalypse, des chevaliers noirs, qui braquent les fourgons blindés et va jouer dans un groupe. Des scénarios plein de trouvailles, nerveux et un côte picaresque pour cette jeune femme qui a fait ses études à Gotham City. Elle est à la fois drôle et venimeuse, attachante et complètement jobarde. On passe de grands moments délirants à ses côtés. A noter que c’est le dessin de Chad Hardin puis celui de John Timms qui en impose le plus parmi les nombreux intervenants.
Harley Quinn, Tome 1, Bienvenue chez les keupons, Urban Comics, 15 €
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