La fin du monde ou au mieux d’un monde, c’est ce qui se profile au fil des épisodes de la série Olympus Mons. C’est ailleurs que se trouve peut-être la solution du problème concocté par Christophe Bec et Steffano Raffaele au dessin. A vous de le découvrir même si on s’en doute un peu depuis le début. On a toujours l’impression que rien n’est vraiment joué mais que surtout cela se complique. Un tome 3 où les extra-terrestres enfin se manifestent de plus en plus et où il ne vaut mieux pas approcher de trop près leurs vieux vaisseaux. Il faut bien suivre les retours en arrière et arriver à accrocher les wagons. Dans ce cas on s’aperçoit qu’il y a du répondant dans le sujet.
Des vaisseaux qui sont partis de Mars, des peuplades indiennes visités par des êtres masqués, la découverte d’Hispanolia par Colomb en 1492 qui tombe lui-aussi sur un curieux faciès sculpté à flanc de montagne, une épidémie mortelle (et assez crade) pour les soldats russes qui ont approché la carcasse d’un vaisseau inconnu en 1949 transporté dans le hangar 754, on revient ensuite en 2026 pour que les faits puissent reprendre leur place en fonction de ces détails non négligeables. Médium, Aaron finit par apprendre qu’il y a un autre vaisseau ailleurs que sur Terre qui pourrait éviter la fin du monde. Quant à celui qui git au fond des mers il provoque des catastrophes sans solution. Gagnon est atteint par le mal et Goodwin contacté par les services de renseignements russes.
On avance, lentement mais sûrement. Bec sait faire monter la pression quand bien même il accumule un peu trop les effets. L’histoire est somme toute assez classique au moins au premier abord. Rebondissements finaux de cet épisode, suspense et toujours ce dessin à la fois froid et prenant de Raffaele qui emballe l’impact du récit dès qu’il trace des scènes d’action ou de larges paysages.
Olympus Mons, Tome 3, Hangar 754, Soleil, 14,50 €
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