Qui sont-ils, d’où viennent-ils ? Dans le premier tome d’Olympus Mons, on a trouvé les vestiges de fusées qui pourraient être habitées. Cette fois il y a les sceptiques mais aussi les prudents qui se méfient. Le Professeur Neal et Aaron Goldwin essayent de convaincre. Sur Mars l’expédition tourne au drame. Christophe Bec signe cette quête dangereuse dans un futur proche pour une humanité qui va peut-être à sa perte. Stefano Raffaele est au dessin et on aimé en particulier ses atmosphères martiennes très envoûtantes. Attention la saga va durer.
Des Vikings qui croisent la route céleste de curieux vaisseaux volants et en 1927, l’opération Chambre noire en URSS avec des cobayes médiums dont un va être sauvé de la mort plus tard. Et puis sur Mars en 2023 trois cosmonautes qui explorent un vaisseau crashé inconnu sont en perdition. Un seul peut espérer survivre. Sur le mont Ararat on cherche une mystérieuse épave qu’on finit par trouver. Tous se moquent d’Aaron et de ses alertes. En 1942 pourtant une autre anomalie avait été détectée. Seule survivante sur Mars la jeune Chevtchenko a pu ramener un morceau récupéré sur l’épave inconnue. En mer de Barents se déroule l’opération Mainbrace. Aaron pense que la Terre est en danger.
Il faut bien suivre sous peine de décrocher. Les faits se mêlent et s’entrechoquent avec en particulier des textes qui pénalisent parfois l’image. On s’y retrouve mais à condition d’être attentif au moindre détail. Trop d’informations en fait. L’histoire est pourtant assez bien ficelée. Un peu plus de concision n’aurait pas été inutile. Raffaele confirme son parfait niveau pour mener à bien cette série fleuve malgré un découpage très serré.
Olympus Mons, Tome 2, Opération Mainbrace, Soleil, 14,50 €
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