Au tour de Lorenzo de Felici pour le dessin et de Davy Mourier au scénario sous la houlette de Lewis Trondheim de s’embarquer à bord du vaisseau Infinity 8. Cette fois la belle blonde à fort potentiel de zones érogènes est mère de famille et a un petit nez en trompette. Ann Ninurta, major de son état, va aller à son tour jeter un cil ou les deux sur ce qui se passe dehors, dans cet espèce de mausolée gigantesque où les morts s’entassent. Enfin les morts, pas tous peut-être. Une autre facette des péripéties hors normes qui agitent le destin rebooté ou non d’Infinity 8.
Ann Ninurta trimbale son gamin Syb sur le dos, assiste à un meurtre et flanquerait bien une trempe à son ex-mari. Mais elle est mandée de toute urgence au près du libidineux lieutenant Reffo par le capitaine d’Infinity. On va l’envoyer voir de plus près le pourquoi et le comment de cet amas grand comme un système solaire de tombes, sépultures, bouts de planètes divers venus de partout. A bord d’un bubble shit, Ann sort dans l’espace mais est très vite en perdition. Dans les tombes qu’elle découvre les morts sont bien vivants et boufferaient bien les autochtones. En prime ils sont nombreux et avec son bouclier Captain America elle dégomme du zombie à tour de bras. C’est d’ailleurs au bras qu’elle va se faire mordre. Ann est mal barrée.
Le reboot arrangera tout , on s’en doute, mais la lutte va être rude pour Ann. Qu’est ce que les morts-vivants font dans l’espace et un train n’en cache t-il pas un autre ? Les morts risquent d’envahir Infinity mais qui les dirige ? Un dessin et un rythme nerveux, efficace. Ann a de grands yeux bleus et son teint vire au gris vert outre tombe. On retrouve des personnages rencontrés dans les épisodes précédents. Les nécrophages vont avoir du boulot. Un numéro 5 qui est bien fichu, drôle, un des meilleurs. A suivre pour savoir enfin le secret de la métropole. Bonus sympa à la fin de l’album.
Infinity 8, Tome 5, Le Jour de l’apocalypse, Rue de Sèvres, 17 €
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