Une mystérieuse statue de femme que Sire Galohan Galkiddek découvre dans une église et dont le modèle a été la femme de sa vie, Eloée, qui a perdu la vie, voila le point de départ de cette nouvelle série à la fois romanesque et d’action. Un moyen âge de sorciers, de diableries et de violence, Frank Giroud a mis en scène une fresque à grand spectacle doublée de fantastique. Galohan fou d’amour est prêt à tout pour que revienne Eloée. La mort est une barrière insurmontable. Sauf s’il retrouve le sculpteur de la statue, Jabath, et que son mage Alcantor, lui même revenu des enfers, trouve une solution diabolique évidemment.
Autour d’eux les passions s’agitent. Damoiselle Lillewyn est retenue prisonnière à Galkiddek par Galohan qui a tué son père. La vengeance s’impose, machiavélique sous l’œil d’Alcantor pendant que Jabath travaille à la nouvelle statue d’Eloée à partir d’un curieux matériau.
Giroud a ciselé son récit, met en place les personnages, la quête, les ambitions, les conflits. Place ensuite aux deux prochains albums de cette trilogie. Au dessin Paolo Grella. Couleur directe bien maîtrisée et importante dans la force du récit, les étapes temporelles, pour cet Italien qui vit à Rome. Un trait précis et léger, sans emphase inutile, Grella fait partie de cette école italienne qui s’impose de plus en plus en France, apportant un souffle nouveau.
Galkiddek, Tome 1, La Prisonnière, Delcourt, 13,95 €
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