Une arme et une cité mystérieuse en Nouvelle Espagne, on est au milieu du XVIIe siècle. Les Anglais n’ont aucune envie de se faire court-circuiter par les Espagnols ou les Hollandais. Une expédition va partir sur les traces de cette arme qui pourrait bien être une bête gigantesque. Les Traqueurs sont dans la lignée d’Ulysse 1781 ou des Contrebandiers de Moonfleet. Un jeune homme sera de l’aventure pour tenter de savoir pourquoi son père a disparu. David Munoz est au scénario et Tirso au dessin. Du souffle dans cette épopée à grand spectacle sur fond de légende aztèque.
En 1665 Jonas a perdu son père. Son oncle va se lancer à la demande du roi d’Angleterre dans une expédition en Amérique du Sud pour tenter de capturer une bête énorme, arme potentielle, décrite par le père de Jonas. Avec lui le capitaine Toledano et sa femme, la belle Mara. Attaqués avant leur départ pour que l’expédition ne puisse avoir lieu, Jonas et son oncle s’en tirent de justesse et embarquent sur un galion. A leurs trousses Mancini, un pirate italien sans pitié. Pendant la traversée Jonas tombe amoureux de Mara ce qui déplait fortement à Toledano.
Du fantastique pour pimenter cette saga qui débute avec pirates, bateaux, jungle et personnages bien typés. On se doute un peu de ce que va découvrir l’expédition dans la jungle aux mille pièges. On y ajoute une pincée de romanesque avec le gentil Jonas et tout s’enchaîne assez bien. Un joli coup de crayon qui se peaufine de Tirso (Sept Cannibales).
Les Traqueurs, Tome 1, L’Arme perdue des dieux, Glénat, 14,50 €
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