Georges Frog est certes une grenouille mais surtout un grand amateur de jazz. Il aime Duck Ellington et se décide à se lancer dans la musique. Le Petit rêve de Georges Frog est une joyeuse BD animalière signée par Phicil et Drac aux couleurs. Mais dans les USA des années 30 il y a de la concurrence. On va retrouver quelques grands noms aménagés du jazz, Fat’s Alligator ou Beef Basie.
Il a un fait un choix Monsieur Rainette. Fini le conservatoire et contre l’avis de son ami Harry il va composer. Vive la swing et son piano à qui il parle va le conseiller. Du travail toujours et encore jusqu’au jour où la belle Cora emménage dans son immeuble. Mais le père de Cora, papa poule, la maintient sous sa coupe affectueuse. Il en rêve Frog de Cora mais avant il faut qu’il compose et essaye de faire un peu d’argent avec des comédies musicales qui se montent. Cora et Frog filent le parfait amour. Ils parlent de la facilité des animaux à peaux sombres pour le jazz. Monsieur Cat, le père de Cora découvre leur liaison et avec sa fille il déménage. Frog est contacté par le directeur d’une maison de disques. Dans la salle d’attente il rencontre un bien curieux trombone accroché au mur. Mais Frog ne va pas accepter les conditions du directeur de ne pas copier Beef Basie.
Un album bien épais qui explose de notes et de joie de vivre. Une leçon, on ne fait pas de musique que pour gagner de l’argent. Et une histoire sur l’Amérique, le jazz dont celui de La Nouvelle Orléans, l’amour et le choix difficile entre sentiments et passion. Des personnages animaliers mais très humains. Frog est un être doux et rêveur qui charme comme le scénario et le dessin de Phicil et les couleurs de Drac. Il y a même un grand méchant loup et Frog ira jusqu’au bout de son (grand) rêve. Superbe.
Le Petit rêve de Georges Frog, Soleil Métamorphose, 27 €
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