Un thriller au dessin de comics mais qui s’apparente aussi à une BD franco-belge, une jeune femme abandonnée enfant à un institut qui va lui permettre de devenir une élève brillante mais dont le directeur est un pervers. Amber Blake est une justicière qui aimerait régler ses comptes. Manipulations, personnages diaboliques sur fond de technologie haut de gamme, Jade Lagardère dont c’est la première BD a inventé une héroïne au parcours atypique et au destin pas si évident que ce que l’on pourrait croire. Jackson « Butch » Guice a le trait qu’il fallait pour Amber, enlevé, précis qui souligne et accentue l’action tout en donnant un vrai relief aux héros qui gardent leur part de mystère.
Amber a 5 ans quand elle arrive à l’orphelinat de Merton Castel. Elle devient une élève du programme Cleverland financé par un milliardaire indien qui donne sa chance à de jeunes défavorisés. Le directeur, un certain Kavotz fait régner l’ordre mais est aussi un dangereux pédophile. Devenue une jeune femme, Amber et son amie Amanda sont diplômées. Mais Kavotz viole Amanda qui se suicide. Amber est droguée et enlevée par des hommes de Kavotz. Elle est libérée par Vera, armes au poing, qui lui fait rencontrer Peter Arg. Il lui propose de la former comme agent de son organisation qui lutte contre le crime organisé et qui la suit depuis son enfance. Elle retrouve son ami Matt qui était lui aussi à Merton. Son but désormais, faire payer Kavotz.
Un petit côté Mission Impossible et en général on ressent les influences cinématographiques de Jade Lagardère. Amber a du nerf et de la ressource ce qui n’empêche pas intuition et émotion. De belles séquences sur sa formation d’agent de choc, des courses autos bien cadrées, en moto, et bien sûr une bonne dose de suspense et d’ambiguïté des personnages. Tout est là en plus du dessin vraiment efficace et des clins d’œil technologiques qui appuient le scénario. Pas mal du tout cette Amber Blake qui a du potentiel avec une couverture d’album qui fait de l’effet.
Amber Blake, Tome 1, La fille de Merton Castle, Glénat, 13,90 €
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