Une Cité qui prend le nom de ses derniers conquérants, une ambiance très asiatique médiévale aussi bien pour les personnages que pour les décors, des combats de jeunes guerriers qui doivent faire leur preuve, une amitié qui dénote, ce premier volume d’une trilogie destinée aux jeunes ados est très bien conçue, bourrée d’action et de vie. Faith Erin Hicks est une auteure canadienne qui signe scénario et dessin. La Cité sans nom est un récit très ouvert et séduisant avec tous les ingrédients nécessaires aux bons romans d’aventure.
La Cité est pour l’heure aux mains des Dao d’où son nom provisoire DanDao. On y entraîne les futurs guerriers aux arts du combat. Parmi eux Kaidu fils de général qui ne brille pas par ses talents. Son père qui ne l’a jamais vu lui fait visiter la cité et lui montre le seul passage percé dans la montagne pour accéder à la mer. Kaidu rencontre une jeune fille qui se promène comme un chat sur les toits. Il découvre aussi que la population selon les castes est très pauvre. Kaidu poursuit son entraînement et rencontre le chef suprême, le général de toutes les lames. Lors d’une visite à la ville il retombe sur le jeune fille qui saute sur les toits. Rats va lui apprendre à courir aussi vite qu’elle à condition qu’il la nourrisse et ils se lancent un défi.
Une histoire aussi d’amitié entre deux enfants issus de classe sociale différente car un ordre très particulier règne sur la Cité sans nom. On assiste à des confrontations politiques et à un complot en vue de chasser les Dao dominateurs. Mais Kaidu et Rats seront à la parade pour déjouer une tentative d’assassinat et l’avenir des plus humbles de la cité pourrait bien changer. Du fantastique, de l’humour, et un fond intéressant qui n’enferme pas la BD dans la seule action. Le dessin aussi fonctionne bien et l’ensemble s’adresse à tous les publics.
La Cité sans nom, Tome 1, Menace sur l’empire Dao, Rue de Sèvres, 16 €
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