Quatre pingouins qui ont décidé d’en finir ensemble, histoire de ne pas faillir au dernier moment. Un sujet qui pourrait prêter à confusion mais que Massard et Rousselot ont troussé de belle façon comédie à l’humour noir. Au dessin c’est Nicolas Delestret d’un trait parfois accentué et caricatural qui met en scène les aventures épiques de ces paumés de la vie qui, en fait, ne demandent qu’à vivre ou revivre.
Elle est jeune et jolie et a une mignonne voiture avec un gros pot d’échappement. Il y a a un amoureux de la poésie japonaise en particulier à l’heure de la mort, un vrai psycho-rigide. Un autre type aussi, un jeunot déjanté, trader semble-t-il revenu de tout. Et enfin un mystérieux sourd-muet. Ils se sont rencontrés sur le net et ont décidé de mourir en ensemble. Ce qui ne va pas être simple. Dès le départ tout part en vrille. Les gaz de la petite voiture ne sont pas suffisamment efficaces. On passe au barbecue portatif et se sont piquer la bagnole. En louer une est compliqué. Ils la volent et la flanquent dans un étang et en sortent paniqués. Erreur de stratégie. Et chacun commence à se livrer et à raconter sa vie.
Une belle histoire d’espoir, de tendresse et solidarité. Des persévérants, des vrais cas sociaux qui nous ressemblent mais pour la bonne cause. La mort n’est pas une partie de plaisir sauf dans cette balade rigolote et enjouée qui redonne, si besoin était, goût à la vie. Sympathique.
Adieu monde cruel, Grand Angle, 17,90 €
Articles similaires