Des débuts assez noirs avec suicide et on enchaîne sur Waterloo en 1815 où l’armée de l’Empire est étrillée. Un rescapé se retrouve amnésique au Val-de-Grâce. Il serait officier et se nommerait Maxime Danjou mais serait en réalité Théodore Brunoy. Commence alors pour lui une course à sa véritable identité et il se découvre marié. Frank Giroud revient à la saga historique sur fond de polar avec Le Vétéran sur un dessin de Gilles Mezzomo. Un héros atypique qui est manipulé mais pourquoi ? Il va mener sa propre enquête à ses risques et périls.
En 1798 Adrien ruiné se suicide et sa fiancée Jeanne le suit semble-t-il dans la mort. En 1815 un capitaine de hussard est blessé à Waterloo puis soigné à Paris. Il se souvient de son nom, Maxime Danjou mais sûrement pas de sa femme Mathilde qui le sort de prison après une rixe. Il serait en fait Théodore Brunoy, colonel et non capitaine avec un passé que lui sert précisément son épouse assorti d’une garde-robe à sa taille. Théodore tente d’avoir des témoignages de son passé mais on l’oblige à rester chez lui. I réussit à retrouver pourtant celle qui se dit être sa sœur, la suicidée toujours vivante. Il fait enfin appel à un détective alors qu’on le prend pour un fou dangereux. Ce qui semble convenir parfaitement à Mathilde.
Une belle montée en puissance de Frank Giroud avec des ramifications familiales que l’on découvre au fil des pages. Un notaire véreux et des ennuis qui s’accumulent sur la tête de Théodore, une belle machination on s’en doute. Il va être pris au piège le pauvre Théodore, on s’y attendait un peu. Une intrigue bien ficelée, bien construite et un dessin dans le ton, minutieux mais enlevé qui rend bien l’époque et les ambiances.
Le Vétéran, T1, Glénat, 14,95 €
Articles similaires