On ne présente plus Mr Garcin, ce Montpelliérain qui maîtrise avec talent l’Art du collage pour des sujets toujours inspirés par les héros de comics, de mangas ou de BD. Mr Garcin s’installe du 9 mars au 6 mai à la galerie Arludik à Paris pour présenter ses nouvelles créations.
Après le succès de son exposition en 2015, la galerie Arludik accueille une seconde fois le collagiste masqué. Si la précédente exposition proposait des œuvres s’appuyant sur les personnages fétiches de son enfance (Astérix, Avengers, Hulk, Captain America…), cette fois ce sont des collages plus emblématiques de son adolescence avec notamment beaucoup d’œuvres japonaises comme Dragon Ball (Sangoku), Akira, les jeux vidéo Street Fighter et Zelda. Mr Garcin rend également hommage à l’auteur de mangas de style Ero gudo « Suehori Maruo », vouant pendant son adolescence un véritable culte à la culture japonaise. Deadpool sera également représenté dans l’exposition, ainsi qu’un collage sur le cinéma, une passion née pendant son adolescence.
Spider-Eye, l’œuvre phare de Mr Garcin
Jeune artiste montpelliérain adepte des collages, Mr Garcin s’est fait remarqué en 2011 sur Internet par la Marvel qui lui a consacré en 2012 la couverture du N°700 de « The Amazing Spiderman ». L’œuvre, intitulée « Spider-Eye » est un collage impressionnant reprenant l’ensemble des personnages découpés à même les aventures imprimées du personnage pour les unir en un œil gigantesque de l’homme-araignée, une œuvre phare exposée lors de la précédente exposition chez Arludik en 2015. Cette première consécration était venue couronner une passion qui remonte à loin, et une réappropriation des icônes de nos mythologies contemporaines.
Un DJ graphique
Mr Garcin découpe et réassemble depuis son enfance les comics comme une sorte de DJ graphique. Il trouve son inspiration dans les BD qui ont vu grandir les dernières générations, peuplées de héros qui représentent un idéal de justice et de moralité. Délaissant la vision du surhomme aventurier et conquérant de sa jeunesse, Mr Garcin a commencé à porter son attention sur la dimension proprement graphique de ses productions, et sur l’identification émotionnelle créée chez les lecteurs. Puis, il a approfondi son approche pour embrasser une nouvelle dimension de la perception des super-héros qui vaut comme un prolongement critique de la mythologie contemporaine fabriquée par leur intermédiaire. En peuplant sa production et ses reprises de leurs apparitions et figures multiples, Mr Garcin construit un discours graphique sur la répétition, la transformation infinie de ces personnages qui ont évolué en fonction des époques tout en gardant une forme unique de par leur signature visuelle aussi reconnaissable qu’une marque.
Articles similaires