On les piste les Bidochon. Ils ne font plus qu’un avec les plus grands musées du monde. Ils ont passé un cap Raymonde et Robert, celui de l’art envers et contre tout. Ils y ont pris goût les Bidochon. Dans ce quatrième épisode de leurs découvertes épiques de quelques unes des plus belles ou mystérieuses toiles des grands musées du monde, on les suit de plus en plus concernés, éduqués et pertinents. Si on vous le dit. Ils vont finir au Louvre et conseiller le conservateur. C’est bien sûr Christian Binet, Patrick Ramade et Pierre Lacôte qui forment le trio infernal qui préside à ses balades culturelles intelligentes et drôles.
Elle ouvre le bal avec le sens de la formule : « Si tu veux intéresser les gens tu dois leur parler des intentions du peintre » . Signé Raymonde. Et hop un petit tour avec un Bosch qui n’en serait pas un et Jésus au milieu des docteurs du Temple. Ingres a déshabillé la princesse de Broglie au Metropolitan Museum de New York. Erreur c’était un modèle. Une princesse toute nue, faut pas rêver Robert. On passe aux modernes, Hopper, Pollock. Il a du mal Robert. Retour aux fondamentaux, Van Eyck et ses mystérieux époux Arnolfini à Londres à la National Gallery. Un petit Caravage pour la route avec son souper à Emmaüs. Vermeer et retour à Miro, de bellestaches, des pâtées selon Robert. Direct le Robert, droit au but. Fragonnard, Renoir, De La Tour et des petites pies voleuses bien belles toutefois. Peut-être le plus beau des tableaux du recueil.
Ils ont bon goût les Bidochon. Des choix épatants avec un texte qui explique œuvre et peintre, apporte un éclairage pertinent. On sourit évidemment car Binet ajoute sa touche et sa couche au tableau. On vulgarise en douceur, en souplesse et on se pique au jeu car on dévore les pages. On ne regarde plus ensuite le tableau de la même façon. Et c’est pour cela que ces visites au musée avec les Bidochon mérite à chaque fois qu’on les fasse avec eux.
Un 4e jour au musée avec les Bidochon, Fluide Glacial, 25 €
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