Sacré Sherlock, il en aura vu de toutes les couleurs depuis sa création par Sir Arthur Conan Doyle. Cette fois il voyage dans le temps. Wells a ouvert la porte, Sherlock Holmes la prend avec Sylvain Cordurié (maître d’œuvre chez Soleil de plusieurs séries sur Holmes) et Laci dont le dessin a un petit air des illustrations des bouquins de Jules Verne autre pionnier en matière de voyage spatio-temporel. La reine Victoria est-elle humaine ? Diabolique question pour le détective.
Holmes a fait un saut dans le temps. A la recherche d’Aaron McBride à la demande de la reine il a compris que celle ci n’est pas vraiment la reine. Mais Holmes n’est pas convaincu par Mc Bride lui même recherché par les hommes de Victoria qui voyagent aussi dans le temps et sont dirigés par le High Lord. Aidé par Lynn Redstone, Megan Connelly et autres personnages aux pouvoirs para-psychiques, Holmes doit détruire la machine construite à la demande de la reine et va se retrouver dans un futur où Londres est dévastée.
Une histoire complexe et littéraire mais subtile qui repose sur le dessin très réaliste et architectural de Laci. Une parenthèse dans la carrière de Holmes qui va sauver la reine bien sûr et éviter que la machine à voyager dans le temps ne devienne un moyen d’invasion de l’Angleterre. Cordurié connaît bien l’univers de Holmes et cela se ressent à son écriture comme à l’ambiance de ce diptyque.
Sherlock Holmes et les voyageurs du temps, Tome 2, Fugit Irreparabile Tempus, Soleil, 14,50 €
Articles similaires