A Paris au Moyen Age dans un environnement digne de Quasimodo, un mystérieux exécuteur des hautes œuvres parcourt les rues et à minuit trucide les criminels. Le Bourreau a un don pour découvrir grâce à des objets qui ont appartenu aux victimes leurs meurtriers. Mais quand le mécanisme se coince, il peut y avoir erreur sur la personne. Mathieu Gabella au scénario, Virginie Augustin au story-board, Julien Carette au dessin, Jérôme Benoit aux décors, Jean-Baptiste Hostache aux couleurs et enfin Jean Bastide pour la couverture ont formé l’équipe efficace qui a entrainé ce bourreau atypique à accomplir son expéditive justice.
Il arpente Paris le bourreau et quand un médaillon lui renvoie l’image d’un homme en train de poignarder une jeune femme, il retrouve le criminel et le tue sur le parvis de Notre-Dame. Impossible pour sa victime de lui échapper. Le bourreau a un don et travaille aux ordres des échevins de la capitale. Il doit rester anonyme mais quand il comprend que le meurtrier qu’il a exécuté n’était pas seul il se remet en chasse tout en se souvenant comment il a été sélectionné enfant par le précédent bourreau. Mais il va se rendre compte qu’il a peut-être fait un erreur sur le vrai coupable. Ses ennuis vont commencer. Ses états d’âme aussi.
Une idée originale ce bourreau masqué qui va avoir comme ennemi un diablotin déguisé en joker, le bouffon. Et tenter de retrouver un soupçon d’humanité. Une ambiance très lourde, des personnages sans pitié et bien sûr des manigances qui inévitablement vont obliger le bourreau à se positionner. De bons débuts pour le vengeur masqué.
Le Bourreau, Tome 1, Justice divine, Delcourt, 14,95 €
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