1943, le Japon et les États-Unis se livrent une guerre sans merci dans le Pacifique. Un commando débarque sur un îlot où les rejoignent des marins américains rescapés d’un naufrage. Commence alors une lente descente aux enfers dans ce Black Sands écrit par Tiburce Oger et dessiné par Mathieu Contis.
Ils en ont vu les Marines qui débarquent sur une île paumée du Pacifique mais quand ils commencent à se faire dévorer tout cru par des zombies invulnérables et contagieux, ils se posent des questions sur ce que les Japonais ont bien pu mettre au point comme arme secrète. Comme ils y passent les uns après les autres, rejoints par des marins qui ont été torpillés par un sous-marin, ils n’ont pas vraiment le temps d’épiloguer. Les zombies sont parmi eux et ils peuvent le devenir aussi à la moindre blessure, Japonais compris. Une poignée de commandos et un marin s’en sortent et découvrent que des expériences inhumaines ont lieu sur l’île menées par des scientifiques japonais de l’unité 731 qui a ouvert un camp de concentration dans ce but mais il y a eu dérapage. Le commando était en mission pour récupérer des informations sur cette unité terrifiante de savants fous.
Un scénario bien mené qui s’appuie sur des faits authentiques, hors zombies. L’unité 731 a bien existé, équivalent des médecins nazis qui ont torturé à morts des femmes, des hommes et des enfants à de pseudo fins scientifiques. Mais les savants japonais ont très peu été inquiétés après la guerre. Avec Black Sands on est dans une bonne série B qui mélange action, guerre, romanesque, horreur et fantastique. C’est déjà pas mal et distrayant.
Black Sands, Rue de Sèvres, 18 €
Articles similaires