Tony Corso, le privé de la Riviera, toujours en chemise à fleurs ne chôme pas. Dans le tome 6 de ses aventures, Bollywood Connection, Corso passe de la libération d’une otage au Sahara aux magouilles d’un mafieux de Bombay qui veut devenir le parrain du cinéma indien à Bollywood. Pas facile pour Corso qui, au passage, s’est fait larguer pas sa copine Nadia. D’où sa nervosité et son coup de poing facile.
Corso est de retour après un si longue absence, trois ans déjà. Et avec un album parfaitement écrit et dessiné par Berlion dont on sent tout le plaisir de fignoler dialogues et scénario. C’est à Saint-Tropez que le privé va enquêter sur Coraii Shaker, un mafieux sans pitié, amateur de cricket. Il veut faire chanter la star indienne, le jeune Racheed Khan en train de tourner dans le sud de la France un film commandité par un émir de Dubaï qui préfère le cinéma au foot. Il en faut.
L’attaché de presse de l’acteur, Meron, menacé par la parrain, va lui filer l’affaire. Et y laisser des plumes. Corso va croiser la route de quelques anciens fantômes au long de cette intrigue qui rebondit, surprend et enchante. Un suspense à la hauteur de Corso !
Le dessin d’Olivier Berlion a toujours cette marque si particulière de réalisme et de finesse. On revient sur son texte peaufiné qui pourrait, aussi, être une base solide pour un roman. Heureux de te revoir Corso en si bonne forme.
Tony Corso, Tome 6, Bollywood Connection, Dargaud, 11,99 €
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