Le Festival d’Angoulême ouvre ses portes ce mercredi 28 janvier et les fermera dimanche 31. Faut-il revenir sur les péripéties pour la nomination du Grand Prix 2016 ? Pas de femmes dans la liste des nominés et Grand Prix potentiels ? Pas content Riad Sattouf, pas heureux Joann Sfar et d’autres, ce qui est compréhensible, justifié mais tardif. On enchaîne avec l’organisation qui botte en touche après avoir annoncé une liste « féminisée ». Chacun pour soi et des bulles pour tous. Débrouillez-vous après tout qu’ils disent.
D’où trois noms choisis par les votants. Et là surprise. Enfin presque car Hermann avait déjà annoncé la couleur en sachant qu’il n’était pas aux yeux de certains Grand Prix politiquement correct. D’où son refus potentiel du Grand Prix. Alan Moore aussi mais pour d’autres raisons. Restait Claire Wendling, vrai talent et brillante auteure dont l’œuvre aurait mérité depuis longtemps le Grand Prix. Elle prévient qu’elle n’en veut pas, surtout dans ce contexte bizarre qui servirait de prétexte à choisir une femme. Franche et courageuse Claire Wendling.
Bon, alors ? Qui sera nommé ou pas en ce 28 janvier et annoncé en soirée ? Soit le Festival passe en force à ses risques et périls, soit il n’y a pas de Grand Prix 2016, soit on change la donne pour l’an prochain mais en tout état de cause il y a besoin d’une remise à niveau et des conséquences à tirer pour l’image même du Festival d’Angoulême.
On restera discret sur la liste des albums en compétition, sur les classements dans certaines catégories. Pour cela on verra dimanche les lauréats 2016. Et puis dès lundi 1er février, on passera à autre chose. Heureusement.
JL-TRUC
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