Un gros bébé joufflu et en armure signé par Mike Mignola, Sledgehammer 44 débarque avec force et brio sous le dessin de Jason Latour pour le premier chapitre et Laurence Campbell pour le second. Un côté classique mais aussi novateur pour cette série qui se passe pendant la seconde guerre mondiale histoire de flanquer une trempe aux méchants nazis d’Adolf. On est dans l’univers Hellboy bien sûr.
Une patrouille américaine en France en France été 44. Progression difficile pour les boys qui sont sensés suivre une espèce de géant en armure et pavillon US. D’un éclair il transforme les troupes allemandes en squelettes. Mais un invincible robot nazi affronte le géant qui est grièvement touché. Il y a donc un être humain à l’intérieur de l’armure. Le soldat Redding en aidant à ramener le blessé est lui aussi mortellement touché. Mais son âme investit l’armure à la place de son précédent locataire, le capitaine Fields. Désormais Redding est Sledgehammer et va affronter le terrible Herr Diestel, créature démoniaque et aux pouvoirs surnaturels. Sans oublier au passage de récupérer un prototype secret d’avion US.
Une action parfaitement maîtrisée, du suspense, de l’humour, des espions, des traîtres, on est bluffé par ce premier tome sur lequel avait aussi travaillé John Severin. Un héros à états d’âme mais qui va faire face pour écraser les vilains, on est finalement dans la grande tradition comics mais avec quelque chose en plus qui en fait l’intérêt évident. Dessin superbement efficace.
Sledgehammer 44, Delcourt, 15,95 €
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