Le retour de Superdupont à ses origines après la reprise récente, avec son béret basque et sa ceinture tricolore. Il tombe à un drôle de moment et on aurait bien eu besoin de lui. Mais on le retrouve avec plaisir et affection, nostalgie aussi. Superdupont, c’est à la française le mélange de Batman, des Quatre Fantastiques, Superman et Spiderman. Plus quelques autres parce que la France, monsieur, quand elle a un super-héros elle a les moyens d’en avoir qu’un mais c’est du lourd. Dans cette biographie on revient aux sources. Superdupont, il était une fois…
C’était quand même bizarre de faire un comic franchouillard sauf qu’il y avait suffisamment de dérision dans le propos et au passage quelques vacheries direction l’impérialisme américain. Quand on a vu débarquer Superdupont dans Pilote, pas certains que, lecteurs moyens, on aient bien réalisé le poids du propos. Lob et Gotlib avait donc pondu un personnage de plus qui ressemblait d’avantage à un évadé des années 40 qu’à la génération peace and love. Pourtant on l’a adopté vite fait le bougnat. L’anti-France, puis après Pilote, L’Écho avec Bougret et Charolles et le Surfeur d’argent. Alexis ensuite et un Giscard rigolo. Solé chez Fluide et un Bilal qui dessine Superdupont. Mitterrand recevra le héros avec la complicité de Pétillon.
Bon la suite vous la découvrirez vous même dans cette encyclopédie « duponesque ». Que du bon, du marrant, du décalé, du génie quoi. En finale la rencontre de Superman et de Superdupont par Neal Adams qui signe aussi la préface. Un régal et un petit cadeau de plus à demander à Super Père Noël.
Il était une fois Superdupont, Fluide Glacial, 14 €
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