L’horreur et l’art peuvent ne faire qu’un, que ce soit sur le plan graphique ou littéraire, cinématographique. Avec cette Histoire illustrée de l’Horreur on remonte aux sources, on frissonne et on découvre, attentif aux textes de Stephen Jones, grand maître en la matière. Du gore, du sanglant qui dégouline, aux monstres humains ou animals, il y en pour tous les goûts mais surtout, ensuite, on pourra dire que « Horreur, vous avez dit horreur ? Comme c’est adorablement horrible ».
Si il y avait des chapitres ou des étapes à retenir dans ce recueil emboitée tel un cercueil dans sa tombe, on conseillerait la partie Quand les morts se réveillent. Un petit joyau avec La Nuit des Morts Vivants de Romero, souvenir persistant d’une salle en transes il y a bien longtemps, ou La Nuit des pharaons avec Christopher Lee et Cushing. On n’oublie surtout pas Frankenstein, pas celui de Mel Brooks, mais celui avec le terrible Boris Karloff. Retrouver Sherlock Holmes avec l’abominable chien des Baskerville ? C’est possible aussi.
Le cinéma et les couvertures de roman tiennent la dragée haute aux autres formes horrifiques. Vous voulez un peu des Oiseaux ou de Psychose ? Sir Alfred reste inégalé. Des spécialistes reconnus parlent de la peur, des zombies, des montres velues ou aquatiques. On se délecte de cette rétrospective très riche en iconographie bien reproduite qui rassemble illustrateurs ou écrivains dans le même souci de nous faire frémir d’angoisse.
Histoire illustrée de l’Horreur, Le Pré aux Clercs, 49 €
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