Des enfants, des quintuplés qui ont la vie dure, on est en Aveyron où Un Loup est un loup. On va séparer les gamins dans ce tome 2. Makyo a adapté Michel Folco sur un dessin engagé et nerveux de Nardo. Un drame campagnard dans une France de la fin du XVIIIe siècle en pleine transformation.
Après leur père les quintuplés perdent leur mère. Les médecins de l’époque ne sont pas doués. Et maintenant orphelins il va falloir les placer. Même si en douce ils prennent des cours d’escrime. Charlemagne est le plus vindicatif de la bande et en plus il zozote. Les enfants n’ont pas tous la même chance dans leur placement en particulier socialement. Il y a de la fugue dans l’air et les enfants veulent s’engager dans l’armée. Louis XVI est désormais roi. Charlemagne atterrit chez sa marraine, noble et riche. Il va se découvrir une passion pour les chiens qui lui obéissent. Charlemagne finit pas se faire un peu trop remarquer et devient un simple gardien des chiens. Et le souffre-douleur de tous. Mais il a du caractère Charlemagne.
Une épopée enfantine avec du charme et de la fougue, Charlemagne, ses frères et sa sœur sont des battants. On sent qu’arrive le temps de l’enfant loup, épisode vrai qui s’est bien passé en Aveyron et Lozère. Mais ce sera pour la suite de la saga.
Un Loup est un loup, Tome 2, Glénat, 14,95 €
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