Le volume 11 de l’intégrale de Buck Danny avec aux commandes Victor Hubinon et Jean-Michel Charlier bien sûr est une véritable somme. Le dossier qui ouvre le recueil est bourré d’informations, de témoignages, de dessins inédits comme la une des Cahiers de la BD, numéro consacré à Hubinon. Et puis il y a aussi la très mauvaise nouvelle, la mort d’Hubinon en 1979.

Dans La Vallée de la mort verte, Charlier donne à Buck Danny un rôle capital dans la lutte contre la drogue. On est au début des années 70, on parle de la French Connection, de la culture intensive du pavot. Sonny s’est crashé dans une zone où des trafiquants internationaux ont des centaines d’hectares de pavot et bénéficient de la protection des autorités locales équipées de chasseurs. Mais impossible d’intervenir car le Sarawak est un état indépendant.

Dans Requins en mer de Chine, Danny et ses copains vont tenter de trouver des preuves de la duplicité du Sarawak. Et envoyer des missions photos. Tumbler est abattu et les avions de la Navy tombent dans un piège. Mais Tumbler a de la ressource.

Dans La Reine fantôme Ghost Queen, on continue les aventures exotiques de Danny toujours en guerre contre les trafiquants du Sarawak. Leur porte-avions va être la cible des barons de la drogue et se retrouve bloqué dans une crique. Apparaît alors une vieille connaissance désormais brune de Danny, Lady X qui cette fois a un sous-marin pour régler ses comptes. Qui va être le plus fort ? Fin de l’épisode.

Enfin on découvre la couverture de l’album que Hubinon ne fera jamais. Le N°41 a disparu aurait montré des avions expérimentaux. Une interview d’Hubinon est également publiée ainsi que plusieurs récits complets dont un sur un pilote dont l’avion portait le numéro 13.

On a un vrai plaisir et aussi un peu de tristesse à la redécouverte de ces albums qui marquent avec le décès d’Hubinon la fin d’une époque. Place bientôt à Francis Bergèse qui sera lui aussi un grand dessinateur de Buck Danny.

Buck Danny, L’intégrale 11, Dupuis, 24 €