Deux femmes flics que tout oppose se retrouvent, dans ce nouvel album d’Agence Interpol, à courir derrière le même lièvre. A Rome le major Livia de Angelis enquête sur un gang de cambrioleurs méthodiques qui dévalisent les bijouteries, les Purple Cats. Ils poussent le comble à diffuser pendant qu’ils raflent leur butin un morceau du groupe Deep Purple. A Lyon, au siège d’Interpol, le commissaire Marie Watteau hérite aussi de l’affaire et part pour Rome. Étincelles entre les deux femmes qui ont peu d’estime l’une pour l’autre. Au moins au début. Retour en arrière sur l’enfance du major de Angelis : son père et son grand-père ont été abattus par des trafiquants d’antiquités. Elle seule a été épargnée et a juré de se venger.
Thilde Barboni a écrit une histoire qu’elle fait monter en puissance en douceur. Elle maintient le lecteur en haleine agréablement. Au dessin très réaliste Alessio Lapo maîtrise correctement l’action et devrait encore progresser dans la rigueur graphique. Le tout forme un épisode atypique et accrocheur.
Agence Interpol, Tome 3, Rome, Dupuis, 12 €
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