Neige reste l’une des rares séries mythiques de la fin du XXe siècle. Christian Gine avait su donner tout son relief au personnage de Didier Convard tout au long des aventures glacées du jeune Neige, héros créé par les fameux Douze après que la Terre ait connu une catastrophe climatique liée au dérèglement de l’ordinateur qui contrôlait le climat. Avec Neige Origines, on va découvrir l’avant Neige et comment Northman en arrivera à élever le futur jeune héros pour qu’il devienne le bras armé des Douze.
Northman a commis une erreur. Son élève très doué, Bohort, s’est rebellé contre lui et pourrait détruire les Douze. Northman doit convaincre les Douze qu’il faut tuer Bohort alors qu’il a déjà son successeur à former, Neige enfant. Avec Agravain qui a été le maître d’armes de Bohort, Northman part pour Rome mais la route est dangereuse peuplé de crève-panses malades. A Rome les jeux du cirque sont revenus et on y prépare aussi une nouvelle migration à bord d’arches géantes mais à condition de pouvoir ouvrir le mur électro-magnétique qui isole l’Europe. Avec son commando pris parmi les Douze, Northman doit convaincre le Pape de la trahison de Bohort et du danger de la migration qui sera détruite par les forces qui empêchent que quiconque s’échappe d’une Europe malade du mal d’Orion.
Bien bâti ce premier tome des Origines co-scénarisé par Convard et Eric Adam. On a toujours l’assise connue de Convard et la loge des Douze. Idem pour le dessin de Fred Vignaux, du solide cadré et découpé nerveux, avec mélange de classicisme et d’envolées graphiques. On retrouve le souffle action et aventure de Neige, plus rude peut-être que la série mère. Les personnages secondaires ont aussi plus de relief. Agréable et un renouveau à savourer.
Neige Origines, Tome 1, Les Douze, Glénat, 14,50 €
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