Avec le tome 3, Alpha, c’est la fin d’une superbe saga, celle de Niourk (Ankama) signée par Olivier Vatine d’après le roman de Stefan Wul. L’enfant noir aura-t-il un autre destin que celui qu’on imagine dans un New-York dévasté et peuplé de curieux robots ? Olivier Vatine est en dédicace le samedi 3 octobre après-midi à la librairie Azimuts à Montpellier.
L’enfant noir et son ours protecteur sont arrivés à Niourk, ville des Dieux. Et il va découvrir les restes d’un monde perdu qui lui apporteront soudain une autre vision de son destin. Mais comment vont réagir les trois naufragés de l’espace, des Terriens qui viennent de Mars, lointaine colonie au savoir technique très élaboré. Ils ont retrouvé sur Terre des blocs mémoire qui vont leur permettre d’en savoir plus sur l’enfant noir. Ils vont essayer de le contacter, le soigner des radiations mortelles qui l’ont atteint. Si ils le sauvent, cela leur ouvrirait les portes d’un retour chaleureux sur Mars. Sauf qu’il y a des imprévus qui vont radicalement changer l’ordre des choses et remettre en question la logique cartésienne des rescapés.
On est avec ce tome 3 dans la partie à la fois la plus SF du roman de Wul mais aussi philosophique. L’enfant noir est un messie qui remet les pendules à l’heure, en douceur. On connaît l’origine des poulpes, de la fin du monde terrien et de la migration. Grâce à un vieux comics, l’enfant noir a une révélation. A lui de sauver la vie. Il ne faut pas en dire plus sur cette fin qui rebondit avec beaucoup d’intelligence et que Vatine a parfaitement et lumineusement rendue dans son adaptation. Et qui donne grande envie de relire le roman de Wul.
Niourk, Tome 3, Alpha, Ankama, 14,90 €
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